Archive pour mai 2015
Dans le dessin du sensible
Des mots libres
De la pensée ouverte
S’incurvent
Dans le dessin du sensible
Une plume les a relâchés
Pour tourner
Et retourner le destin
De la page docile
Plus perceptibles
Que la caresse
Plus éclairants
Que la pupille
Ils passent le pont du rêve
Montent en hâte
Les marches de l’âme
Pour y laisser
Une trace indélébile
Sept chevaux les portent
A travers les cieux
Vers leur seconde origine
Maria Zaki (Inédit, 2015).
Le ruisseau coule
Aux confins du silence
Le ruisseau coule
Il barbouille son visage
D’un morceau de ciel
De deux ou trois nuages
Au gré de son humeur
Inutile de préciser
Qu’il ne s’inonde pas
De questions sur sa longueur
Sa largeur
Ni même sa profondeur
Maria Zaki (Inédit, 2015).