Archive pour mars 2013
De la mémoire des roses
De la mémoire des roses
Enfin les épines
S’absentent
Et le jardin verbal
S’écrit
Au-delà de cet oubli
Feuille par feuille
Fleur par fleur
Les oiseaux du poème
N’ont plus peur
Des ombres de nuit
Passant et repassant
Le seuil du secret
Ni celles du matin
Qui dépouillent
La voix de son grain
Pour la livrer nue
Aux bandits
De grand chemin
Maria Zaki (Inédit, 2013).
Commentaires :
Jacques Herman dit :
1 avril 2013 à 10:59
Il suffit en effet d’un rayon de lumière pour que la rose se transmute en même temps en objet et en gardienne des secrets et pour que les ombres de la nuit s’évanouissent aussitôt.
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El Alaoui Saïd dit :
29 mars 2013 à 22:43
Très beau poème Maria. Tu pars des roses, l’une des plus belles métaphores d’ailleurs, pour nous mener loin, très loin comme d’habitude.
Est-ce que ces roses sont pourpres ?
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Fadila dit :
27 mars 2013 à 12:53
Bonjour Maria,
C’est un très beau poème.
Même si je ne laisse pas souvent des commentaires, je lis toujours ton blog avec beaucoup de plaisir
L’œil solaire
L’œil solaire
Tient peu compte
De la tempête
Brusque et passagère
Pour faire tomber
Craintes et peurs
Il secoue les cils
Pendant que la marée
Lave les paupières
En l’absence du phare
Qui signale les récifs
Il entretient
Une légère méfiance
Des nuits dépourvues
De lune sincère
Maria Zaki (Inédit, 2013).
Commentaires :
Jacques Herman dit :
10 mars 2013 à 12:23
Ton écriture demeure toujours sobre et élégante avec des images fortes qui s’imposent ça et là, comme une brise qui touche le coeur délicatement et qui confine au texte, belle et naturelle sobriété.
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bahia dit :
8 mars 2013 à 16:21
Bonjour Maria,
Très joli poème qui nous inspire et nous invite à voir l’oeil du soleil d’un autre oeil .
bisous
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Houria dit :
7 mars 2013 à 13:15
Très beau poème, tout en élégance.