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    Archive pour juillet 2012

    Quand le moi se déchaîne

    Quand le moi se déchaîne

    À l’instar de la mer à marée haute

    Et que l’on se risque à le poursuivre

    Mieux vaut connaître ces gestes :


    Effacer toutes les déchirures

    Que les vents violents dessinent

    Sur ses voiles intérieures


    Malgré les phares éteints

    Scruter la carte de son front

    Par-dessus l’épaule de la lune

    Pour guetter du destin un signe


    Fermer le livre des tempêtes

    Pour éviter de tomber dans

    Le piège de disparaître


    Bâtir un port secret

    Dissimulé de toute terre où

    Être est pareil à ne pas être !

    Maria Zaki (Entre Ombre et lumière, 2007).

    Commentaires :

    Jacques Herman dit :

    30/07/2012 à 12:27

    Un poème plein de profondeur et de vérité.

    Dans la paume de la main

    Laissez-moi rendre

    Au jardin sa tendresse

    Bouleversée


    Jurer alliance à jamais

    Avec ses roses

    Effarouchées


    Dégager les contours

    De l’énigme tatouée

    Pour demain


    Le soleil couchant

    Dans la paume

    De la main !

    Maria Zaki (Inédit, 2012).

    Commentaires :

    Maria Zaki dit :

    26/07/2012 à 10:45

    Je vous remercie tous pour vos visites, vos commentaires et vos voeux.
    Amitiés,
    Maria.

    Écrire une réponse

    bahia dit :

    26/07/2012 à 2:15

    bonjour Maria,
    c’est toujours un plaisir de lire tes beaux poèmes.
    bisous et bonne inspiration !

    Écrire une réponse

    El Alaoui Saïd dit :

    23/07/2012 à 23:11

    Chère Maria, je te souhaite un bon mois de Ramadan rempli de tendresse, de roses (non effarouchées)et d’inspiration riche et généreuse.

    Venise

    Dans les souvenirs

    Les moins abordés

    Sous les masques


    D’irremplaçables

    Expériences

    De fêtes et de joies


    N’ont survécu

    Ni à l’envers

    Ni à l’endroit


    Mais les incendies

    Les cycles et les styles

    N’ont rien effacé

    De l’histoire


    La nostalgie

    D’un passé glorieux

    Tourne autour

    De la Place Saint Marc


    Le Pont des soupirs

    Se plaint encore

    Du Palais des doges

    Et de ses pouvoirs


    Du haut

    De l’Escalier des Géants

    Mars et Neptune

    Observent

    Depuis des siècles


    Les jeux inventés

    Par les hommes

    Pour répondre

    À l’ardeur déclamatoire

    De leur cœur

    Et de leurs yeux


    Jeux de pouvoirs

    Et de domination

    Des mers

    Entre Venise

    Et le reste du monde


    Jeux d’ombre

    Et de lumière

    Entre l’Arc Foscari

    Et la Porta della Carta

    Massive et profonde !

    Maria Zaki (Inédit, 2012).

    Commentaires :

    Danielle dit :

    17/07/2012 à 10:55

    Bonjour Maria

    Je découvre avec plaisir votre site etje glisse dans votre poésie

    À tout bientôt

    Bien à vous

    Danielle

    Écrire une réponse

    Marie dit :

    14/07/2012 à 14:21

    Très joli poème sur Venise, ça ravive les souvenirs de l’un de mes plus beaux voyages…