Archive pour mars 2012
La rose pourpre
La rose pourpre que
Je n’ai pas coupée
Frappe à ma porte
Comme un étranger
Elle le fait de nuit
Car elle ne sait
Rien de ma vie
Elle qui ignore
Les portes qui ferment
De dehors
Et celles qui ferment
De dedans
Se dit prête à sacrifier
Son lit de terre
Et son toit de ciel
Pour un peu d’eau
Dans un récipient !
Maria Zaki (Inédit, 2012).
Commentaires :
Jacques Herman dit :
26/03/2012 à 9:17
Une belle architecture du texte soutenue par des oppositions: dedans-dehors, ouvert-fermé, terre-ciel, etc.
Une forte résonance. Un texte qui ne demande qu’à être lu.
De force et de faiblesse
De force et de faiblesse
Je m’approche
D’une maison hantée
D’âmes pétries
De lassitude
Dans la fumée
Les fantômes se mêlent
Au vivant
C’est dans leur
Habitude
Tout est à l’heure
En ordre
En place
Tout est exactitude
Seuls les enfants
Cassent du verre
Pour blesser un doute
Ou tuer une certitude !
Maria Zaki (Inédit, 2012).
Commentaires :
Lotfi dit :
08/03/2012 à 20:34
Très beau poème ! Souvent les enfants réalisent en brisant l’ordre établi par les adultes ce que les adultes veulent réaliser mais n’osent pas.
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05/03/2012 à 22:22
Dans l’Art d’être grand-père, Victor Hugo a écrit : “Je crois aux enfants comme on croyait aux apôtres.”
En toute amitié,
Luc