Archive pour septembre 2011
Un grain de sable
Un grain de sagesse dit
A un grain de folie :
Je porte un fardeau
Plus lourd que la vie
Plus léger que la mort
Et nulle fuite
N’est envisageable
Le grain de folie
Lui répond :
Je prends les vagues
Une par une
Pour éviter
La force de l’océan
La Vérité
Est que je suis
Un grain de sable !
Maria Zaki (Inédit, 2011).
Commentaires :
bahia dit :
29/09/2011 à 23:53
Si seulement j’étais un grain de sable !!!
Écrire une réponse
27/09/2011 à 11:12
Très bien dit! Donc je ne vais pas y ajouter mon grain de sel
Écrire une réponse
26/09/2011 à 16:59
Rien n’est plus beau ni plus redoutable qu’un grain de sable capable dans sa petitesse et sa simplicité de bloquer d’énormes rouages.
De la balance du temps
De la balance du temps
Qui pèse lourd
Je dégage des moments
Qui ne pèsent rien
Pour distraire entre temps
Les aiguilles de l’horloge
J’entre dans le rythme
Sans force, ni pesanteur
Et c’est peut-être
L’apprentissage du bonheur !
Maria Zaki (Entre ombre et lumière, 2007).
Commentaires :
bahia dit :
29/09/2011 à 23:50
Bonsoir,
Je pense que nous ne pouvons pas définir le bonheur car c’est une notion subjective et relative. Sans oublier que ce qui est considéré comme du bonheur par une personne peut être considéré comme un malheur par une autre… La problématique du bonheur se situe au croisement de deux autres problématiques, celle du plaisir et celle de la moralité.
Écrire une réponse
17/09/2011 à 10:00
Les mots glissent avec l’aisance des aiguilles qui tournent insensiblement sur le cadran du temps. Un très beau texte. Jacques.
Écrire une réponse
13/09/2011 à 10:04
J’aime bien ce poème et l’expression « peut-être » dans l’avant dernier vers me semble très sage,car tout d’abord qu’est-ce que le bonheur ?
La confusion s’en va
La confusion s’en va
De petites rafales
D’amour et de tendresse
Subsistent
Des sourires d’enfants
Coulent à pic
Pour arroser la terre
Nourricière
Que le vent adulte
A asséchée
Devant elle
Sa mémoire consolée
Mi-exaltée
Mi-humble
D’un peu de sagesse
Ajustée !
Maria Zaki (Sur les dunes de l’aimance, 2011).
Commentaires :
Houria dit :
10/09/2011 à 13:07
La notion de confusion est très relative car il y a toujours une part de confusion dans les idées dites claires.
Écrire une réponse
08/09/2011 à 19:16
J’aime beaucoup ce poème où se mêlent tendresse et mélancolie. Je suis moi-même très sensible aux sourires, c’est une langue universelle et ceux des enfants possèdent en plus une force magique.
Je t’embrasse.
Écrire une réponse
Luc dit :
08/09/2011 à 15:41
La confusion de l’esprit fait partie de la nature humaine mais elle devient insupportable lorsqu’elle dépasse nos possibilités. Chateaubriand a écrit : Les sentiments les plus merveilleux sont ceux qui nous agitent un peu confusément… (un peu !)
Le poème qui erre
Le poème qui erre
Dans mon sang
Ce soir
Se cherche une plume
Très rare
Plume d’aigle ou de pigeon ?
Lui demandé-je !
Fâché
Il m’arrache
Ma vieille plume
Défraîchie
De la main
Et t’écrit
Ce que je réservais
De t’écrire demain
Il n’a pas le sens
De l’humour !
Maria Zaki (Inédit, 2011).
Commentaires :
Latifa dit :
05/09/2011 à 14:37
On ne peut pas vivre sans humour, s’il ne guérit pas les maux de la vie, il les allège.
Je t’embrasse.
Écrire une réponse
04/09/2011 à 20:15
L’humour ne s’apprend pas, on l’a ou on ne l’a pas.
Amitiés et bonne rentrée !
Écrire une réponse
04/09/2011 à 15:01
Ce poème a tort d’agir ainsi, avec tout l’irrespect que tu lui dois