Archive pour juillet 2011
J’ai traversé l’océan
J’ai traversé l’océan
En évitant tous
Les poissons
Humains et inhumains
A la fin
J’ai accosté à tes pieds !
C’est étrange
Comme je sens
Couler dans tes yeux
La musicalité des vagues
Le chant des vents marins
Et la navigation d’un esprit
D’une lucidité intraitable
Toi
Qui n’aimes pas nager !
Maria Zaki (Inédit, 2011).
Commentaires :
Hind Salama dit :
15/08/2011 à 16:30
Une lucidité intraitable implique une solitude sans frontières …
Amitiés
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01/08/2011 à 11:37
J’aime beaucoup ce poème et ce que j’ai trouvé très original c’est : tous les poissons humains et inhumains. D’habitude, on dit : les petits et les gros poissons
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29/07/2011 à 16:15
Très beau poème. Un exemple concret de ce que Paul Valéry a dit: « Méditer en philosophie, c’est revenir du familier à l’étrange et, dans l’étrange, affronter le réel. » Ce poème est une méditation bien menée.
D’entrée de jeu
D’entrée de jeu
Tu me dis de
Maintenir la tension
L’étonnement
Ne mets pas
En doute le hasard
Me murmures-tu !
Au premier lancer
Je nous souhaite
De sortir
Le chiffre essentiel
Celui de la poésie
Au second
De nous engager
Dans un jeu de dés
Sans les dés
Que nous seuls
Connaîtrions !
Maria Zaki (Inédit, 2011).
Commentaires :
un amoureux de l’océan dit :
29/07/2011 à 16:11
Et sans étonnement, il n’y a pas de poète.
En toute amitié.
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21/07/2011 à 11:06
Eh oui, il ne faut pas négliger le hasard que chacun désigne à sa façon : coïncidence, destin, volonté divine, sort, chance ou malchance…
Balzac a dit : “Il n’y a rien de plus triste qu’une vie sans hasard.”
Du haut de ma sagesse
Du haut de ma sagesse
Tout à fait improbable
Une question oscille :
Comment bien vivre ?
Marquant le « si »
A chaque seconde
Ma pendule continue son jeu
Quand je n’arrive plus à suivre
Je récite des litanies
Arrachées au soleil de minuit
Suivant la boule
Au bout du fil
Mon regard balance
Entre plein et vide
Entre sphère et spirale
L’illusion est totale
Malgré mes efforts
Le va-et-vient se précipite
Et la question devient :
Comment bien mourir ?
Maria Zaki (Le velours du silence, 2010).
Commentaires :
El Alaoui Saïd dit :
09/07/2011 à 12:48
Poème très profond. Je reprends ces trois vers :
Marquant le « si » / A chaque seconde / Ma pendule continue son jeu.
Je crois que par « si » Maria veut dire « si c’est le moment de mourir ». Elle suggère qu’il faut être toujours prêt à partir, même si la pendule continue son jeu puisque la seconde où il faudra mourir finira par arriver, tôt ou tard. Sa sagesse n’est pas tout à fait improbable comme elle voudrait nous faire croire…
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07/07/2011 à 17:10
Léonard De Vinci a dit : Comme une journée bien remplie nous donne un bon sommeil, une vie bien vécue nous mène à une mort paisible.
Avec toutes mes amitiés
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06/07/2011 à 16:03
Si une personne est sereine devant la mort, c’est qu’elle a su vivre sereinement. « On meurt comme on a vécu » dit le proverbe.