Archive pour avril 2011
Je lis ton parchemin
Je lis ton parchemin
Ecrit à l’encre sympathique
Puis le brûle
A l’encens et au benjoin
Senteurs florales
Sans soucis de pérennité
Trois mots dans le foyer :
Epicé
Balsamique
Velouté !
Trois plumes d’oiseau
Caressent ma main
En signe d’alliance
Là où le dire se restreint
L’intériorité commence
Tes mots montent en moi
De ciel en ciel
Guidés par le maître-mot
Confiance !
Maria Zaki (Sur les dunes de l’aimance, 2011).
Commentaires :
El Alaoui Saïd dit :
08/05/2011 à 21:02
Ces nouveaux livres sont sans doute épicés, balsamiques et veloutés !!!
Amitiés.
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30/04/2011 à 14:51
Un très beau recueil que ces Dunes de l’Aimance qui vient de paraître et dont ce poème est extrait. Remarquable aussi “La Fable du Deuxième Sexe”, roman paru quasi simultanément.
Quand l’univers
Quand l’univers
Et son âme suave
Jaillissent à ma vue
Je deviens folle
Très sagement !
Je me dis :
Si dans la profondeur
De ton être
Le code de l’aimance
Préserve l’invisible
En le protégeant du
Manifeste
Et qu’un plateau
De la balance
Ne camoufle pas l’autre
Tu mérites de vivre
En toute inventivité
Sans refoulement
Ta sensibilité !
Maria Zaki (Sur les dunes de l’aimance, 2011).
Commentaires :
Maria Zaki dit :
30/04/2011 à 9:07
Merci beaucoup chère Houria pour tes félicitations.
Je remercie également toutes les personnes qui continuent à m’encourager par leurs visites et leurs commentaires.
Je suis heureuse de constater que certains font des investigations sur l’Aimance. C’est un jardin nouveau, vaste et varié, à fleurir par l’art et la pensée.
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29/04/2011 à 11:35
J’aime bien l’expression « le code de l’aimance », preuve s’il en est besoin que l’aimance, c’est l’amour follement sage ou sagement fou, au choix! Mais dans tous les cas, réfléchi, pensé…
Félicitation pour ton nouveau recueil. J’ai hâte de le lire.
Dans le temps consenti à l’Autre
Dans le temps
Consenti à l’Autre
Accueille
Sa gaité et sa détresse
Sa force et sa faiblesse
Mais n’accueille jamais
Sa solitude
Pour éviter d’en devenir
Le chemin
Maintiens-la à distance
Sous une main
Douce et ferme !
Maria Zaki (Sur les dunes de l’aimance, 2011).
Commentaires :
El Alaoui Saïd dit :
23/04/2011 à 19:11
Moi, c’est le début du poème qui m’a le plus intrigué : “le temps consenti à l’Autre”, CONSENTI, nous dit-elle…
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23/04/2011 à 14:06
L’objectif indiqué dans le poème est dur à atteindre mais j’aime beaucoup la chute avec son paradoxe qui ne me laisse pas indifférent : “Sous une main douce et ferme !”
Bonne chance pour le maintien de votre blog !
Quand tu entends
Quand tu entends
Les lignes de mes mots
Se briser
A l’Est des sources vives
Ne me protège pas
De la tyrannie du moi-poète !
Je saurai comme toi
Maintenir mon désir
Allumé
Pour traverser le désert
Jusqu’au dépaysement
De moi- même !
Si un jour les dunes
Viennent à moi
Bras accueillants
Me saluant
M’enlaçant
Je t’appellerai pour goûter
A l’instant séparant
L’éveil de l’enivrement
Du grain de sable
Au grain de peau
Rien qu’un pas
Sur un tapis de velours
Que je déroulerai
Devant ton âme
Sans me presser !
Maria Zaki (Sur les dunes de l’aimance, 2011).
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Avis
Chers amis,
Mon blog est momentanément bloqué à cause d’un problème de spams. Je vous remercie infiniment pour vos visites et vos commentaires encourageants et vous prie de patienter jusqu’à la résolution du problème.
Amitiés,
Maria Zaki.
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