Une dérive prévisible
La Banque des Etats de l’Afrique Centrale, une dérive prévisible
A paraître chez l’harmattan
Cette analyse de la fragilisation de la BEAC est un témoignage en même temps qu’un décryptage de la dérive qui l’a conduite dans l’impasse de la mauvaise gouvernance. Des ressources importantes, des dirigeants avides et l’absence d’une instance de contre-pouvoir ne peuvent que mener à cette catastrophe annoncée.
Une dérive prévisible est la résultante des vingt-cinq années d’immersion dans un monde où le service rendu au chef a été érigé en règle de survie. Il s’agit d’un cri d’alarme et d’un appel aux plus hautes autorités pour changer la donne. Il est suggéré de désigner les plus qualifiés des cadres de la Sous-région pour prendre en main les institutions d’intégration. Tout choix contraire aboutira au même échec, au même désastre. Ces futurs dirigeants doivent être retenus sur une courte liste présentée par des cabinets spécialisés en recrutement.
Excellences, les Chefs d’Etat, ne laissez pas se dissiper le travail de qualité accompli par le personnel de la BEAC en raison d’un management inapproprié !
Biographie
Mahamat Massoud, né le 03 avril 1956, est coordinateur du plan stratégique d’entreprise de la Banque des Etats de l’Afrique (BEAC). Originaire de Kanem, au Tchad, il est titulaire d’un diplôme de l’Ecole Supérieure des Dirigeants d’Entreprise (Paris), et d’une maîtrise en gestion des entreprises, obtenue à la Sorbonne (Paris I).
Il entre au BEAC en novembre 1984, où il a successivement effectué les rôles d’expert en balances des paiements, inspecteur à la commission bancaire et spécialiste de la gestion des budgets. Il a également effectué dans ce cadre des conduites de projet.
Mahamat Massoud a également écrit un roman, Fragments de vie d’une enfance au Kanem, qui évoque ses souvenirs d’enfance.
La Banque des Etats de l’Afrique Centrale, une dérive prévisibles, son nouvel ouvrage, est cette fois un témoignage. Il le conçoit comme une somme de leçons pour les générations futures, et une réflexion sur la nécessité d’une bonne gouvernance.
Ses loisirs sont le sport (marche, jogging, tennis), la lecture, avec une préférence pour les auteurs du XVIIème et du XVIIIème siècles, le cinéma et le théâtre.
Il considère qu’enseigner, transmettre et éduquer est un devoir.
Sa devise est : rigueur, objectivité, dévouement.